Troubles du sommeil et Sophrologie, Sophrologie et Insomnie partie 2



















Troubles du sommeil et Sophrologie, Sophrologie et Insomnie partie 2


"Extrait du magazine SANTE INTEGRATIVE"








La respiration : c’est une fonction essentielle à la vie, autonome certes, mais que l’on peut réguler et contrôler. La respiration, trop souvent superficielle, irrégulière ou bloquée débouche le plus souvent sur un mal-être. Il est donc nécessaire de bien réapprendre à respirer d’une manière abdominale (ventrale) ce qui favorisera l’endormissement. On concentre alors son attention sur les deux temps de la respiration : l’inspiration qui remplit les poumons d’air et le corps d’une énergie nouvelle et l’expiration qui vide les poumons de tout ce dont nous n’avons plus besoin (sophro-déplacement du négatif : évacuation des choses et pensées négatives par la respiration).

Un accompagnement mental de la respiration pourra aussi favoriser l’endormissement. Par exemple, en formulant mentalement le mot “calme” à l’inspire et le mot “sommeil” à l’expire. On peut aussi imaginer à l’inspiration, l’apparition d’une lumière blanche qui s’intensifie et qui s’assombrit à l’expiration. On peut aussi pratiquer la “respiration modifiée” en changeant le rythme de la respiration : inspiration abdominale sur 5 temps, puis rétention de l’air dans les poumons pendant 10 temps pour ensuite expirer sur 5 temps. D’une manière générale, plus on ralentit son expiration, plus on favorise son endormissement !

La visualisation : le patient, ayant effectué son lâcher-prise et son approche respiratoire, va se retrouver dans un état de conscience proche du sommeil. C’est ce que l’on appelle le niveau sophroliminal dans lequel l’esprit devient très créatif. Un lien entre le conscient et l’inconscient peut s’établir. Le sophrologue lui suggèrera de laisser venir sur son “écran mental” des images positives en imaginant tout simplement sa journée, son coucher et son réveil du lendemain dans les moindres détails. Cet exercice sera pratiqué dans la journée afin que s’établisse un auto-conditionnement.

On pourra aussi amener la personne à se concentrer sur une seule partie de son corps avec insistance (par exemple faire le tour de la main, point par point, dans tous les sens). Cela entraîne une excitation corticale du cerveau au point de représentation de cet endroit. Cette excitation localisée provoque une inhibition progressive du reste du cortex et dé-clenche l’arrivée naturelle du sommeil. Cette méthode, pratiquée quotidiennement, semble pouvoir remplacer très avantageusement les différents somnifères, dont on con-naît les méfaits, notamment sur la phase paradoxale du sommeil. 

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